le dessinateur et la résistance au changement

le dessinateur et la résistance au changement

C’est dur de changer.

On perd souvent du temps à hésiter mais, une fois qu’on y est, on se demande pourquoi on a tant attendu.

apprendre le dessin

Vous ne devriez pas attendre pour engager les changement qui s’imposent, car personne d’autre que vous ne vous donnera l’autorisation d’être un bon dessinateur.

la leçon d'un rappeur

Dans la mini série consacrée au rappeur ORELSAN “Montre jamais ça à personne”, on suit l’ascension du phénomène depuis le point de vue de son frère qui a filmé tout le parcours de l’artiste, des débuts chaotiques jusqu’au succès que l’on sait.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’était pas gagné d’avance.

Le gamin n’avait rien pour séduire le milieu

se mettre au dessin

Aurélien Cotentin – c’est son vrai nom – est jeune homme de bonne famille qui a grandi dans la campagne Normande, loin des quartiers chauds.

Voilà qui ne colle pas vraiment avec l’imaginaire rap…

“Qu’est-ce que c’est que ce blanc-bec qui vient se la jouer chez les durs?”

Plus tard, lorsqu’il s’est mis en tête de réaliser un film, tout le monde s’est moqué de lui:

“ Qu’est-ce que c’est que ce rappeur qui se prend pour un cinéaste ? “

La réponse d’Orelsan ne s’embarrasse pas de détails:

“ Si tu veux faire un film, t’as juste besoin d’un truc qui film”

C’est certes culotté, mais le moins que l’on puisse dire c’est que le garçon a toujours mis un point d’honneur à se dépasser.

Si vous voulez dessiner, vous avez juste besoin d’un truc qui dessine.

Mais vous n’avez peut-être la détermination d’Orelsan.

Est-ce parce que vous ne croyez pas en vous?

Pas si sûr…

Au contraire, peut-être que vous croyez trop en vous, tel que vous êtes actuellement, et que vous n’êtes pas prêt à modifier cette perception.

 

On appelle ça la résistance au changement et il n’y a rien de plus humain.

Parce que nous sommes biologiquement programmé pour la survie, ce qui nous rend méfiant à l’égard du changement, car il est synonyme d’inconnu et donc, de danger.

Mais en quoi rester un dessinateur du dimanche serait plus confortable que de disposer de solides aptitudes ?

Qu’est-ce qui vous empêche de changer?

3 facteurs de la résistance au changement

1- le facteur psychologique

Devenir un meilleur dessinateur c’est devenir un autre dessinateur et c’est un véritable changement d’identité qui produit de l’anxiété.

Alors, même si votre situation actuelle n’est pas la plus confortable, vous avez appris à vous en accommoder et elle vous semble familière comparée à la transformation envisagée.

Et puis ça pourrait ne pas marcher…

Alors vous avez peur d’échouer en investissant votre temps en pure perte et vous vous accrochez à ce que vous ne voulez pas perdre:

  • vos illusions de réalisation artistique
  • le confort de ne pas être obligé à les empoigner
  • votre personnalité, qui s’arrange avec ces contradictions.

En vérité, vous n’avez pas seulement peur de perdre, vous avez peur de VOUS perdre.

Finalement, vous finissez par vous convaincre, qu’après tout, vous êtes comme vous êtes et que c’est très bien comme ça.

Mais qu’en disent les autres ?

2- Le facteur social

La manière dont vous vous percevez dépend grandement de votre environnement et, le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci n’encourage pas le changement.

“Ah bon, tu apprends à dessiner ? Mais pour quoi faire ?”

Du point de vue social, dessiner est un passe-temps sympathique mais il y a des activités plus rentables et mieux valorisées.

Et pourtant, tout le monde se presse dans les musées.

“Mais là, c’est autre chose: c’est de la CULTURE !”

Certaines croyances ont la vie dure et ça non plus, ça n’aide pas:

  • En deçà de l’excellence, nul n’est digne d’intérêt.
  • L’art est une question de talent.
  • On ne s’improvise pas artiste, on nait artiste.
  • Il faut souffrir pour réussir.
  • Investir du temps sur soi c’est de l’égoïsme…

C’est comme un chant des sirènes qui vous attire vers le fond et sape votre motivation à opérer le changement dont vous rêver.

Comment faire une place au dessin dans un tel contexte?

3 - le facteur organisationnel

Votre vie est réglée selon une organisation et des rituels.

Alors, faire une place au dessin, ce serait forcément empiéter sur un terrain déjà bien borné.

En vous engageant franchement, vous auriez tôt fait de vous charger d’une tâche supplémentaire à intégrer dans un emploi du temps bien déjà bien rempli.

Et sans un système de récompense approprié, vous vous retrouveriez avec rien de moins qu’une obligation de plus à satisfaire.

Décidément ça ne vaut pas le coût.

Sauf que si vous ne faites rien, vous risquez de le payer sur le long terme:

  • votre espace de sécurité se réduit comme peau de chagrin.
  • vous croyez ce que l’on vous dit au lieu de faire ce en quoi vous croyez.
  • vous occupez des miettes de temps libre avec un hobby que vous cachez honteusement.

 

Le côté positif c’est que vous pouvez inverser la tendance à tout moment.

Il n’est jamais trop tard.

Nous sommes passés par là !

Nous avons éprouvés une sacrée résistance au changement en lançant notre entreprise consacrée à l’enseignement du dessin en ligne.

Notre sentiment de sécurité a été mis à rude épreuve.

Nous avons quitté nos habitudes de travail et mis de côté nos carrières d’artistes.

“ t’es sûr qu’on ne fait pas une bêtise?”

Nous avons affronté le regard goguenard du milieu artistique:

“ah bon? vous devenez profs à temps plein?”

Nous avons affronté le regard sceptique du milieu entrepreneurial:

“ des artistes qui montent une entreprise, vraiment ?!”

Nous avons tout chamboulé dans l’organisation de nos vies professionnelles et privées…

“ désolé, je peux pas, j’ai un live…”

Autant dire que ça n’a pas été simple.

Nous avons dû nous remettre en question et lutter contre les petites voix qui nous incitaient à rester à notre place.

Une dernière résistance à lever

Nous aurions pu nous isoler dans la conception de la formation parfaite et disparaitre avec nos rêves, sans les mettre à l’épreuve de la réalité.

Au lieu de ça, nous avons construit ce projet sur le tas, en compagnie de nos élèves pionniers et c’est pour ça qu’il leur ressemble.

Ils ont pris leur place.

D’ailleurs, souvenez-vous de Pablo avec lequel nous avons ouvert cette lettre.

Et bien, figurez-vous qu’il présente une conférence sur l’Art moderne espagnol, en direct sur notre plateforme, le 28 mai prochain.

Il faut dire qu’il est commissaire d’exposition et critique d’art et qu’il a déjà organisé plus de 300 expositions !

C’est un exemple qui illustre parfaitement la richesse de notre communauté: elle est pleine de ressources et d’opportunités.

Forcément, nous avons envie de l’étendre pour qu’elle se renforce.

Mais, là encore, ça fait peur…

“Qu’est-ce que ça va changer ?”

“Est-ce que tout est en ordre ?”

Alors, nous avons retardé le moment d’ouvrir les portes de notre abonnement.

“septembre, c’est bien, ça laisse le temps de peaufiner…”

C’était reculer pour mieux sauter et, d’un seul coup, ça nous a sauté aux yeux.

Ça suffit la trouille !

Et puisque la plateforme est prête à vous accueillir, nous avons décidé d’anticiper l’ouverture de notre offre d’abonnement:

Elle est disponible dès maintenant à un tarif exceptionnel de 24€ par mois, sans engagement.

Nous espérons ainsi lever un obstacle supplémentaire au changement que vous pouvez opérer.

Il faut dire que nous avons été particulièrement attentif à créer un environnement qui prend soin des 3 facteurs psychologiquesocial et organisationnel, pour vous permettre de maintenir vos efforts dans la durée et vaincre les résistances qui vous empêchent d’avancer.

  • Apporter le contenu et le suivi qui vous donnent de la confiance
  • Rassembler une communauté qui favorise les échanges constructifs et l’émergence d’initiatives.
  • Construire une méthode et un cadre qui vous permettent d’accorder au dessin une vraie place dans votre quotidien

Parce que apprendre à dessiner ce n’est pas accumuler des savoir-faire techniques.

Apprendre à dessiner c’est entrer dans la peau d’un dessinateur.

Ça demande un peu de courage pour se lancer, mais si vous avez décidé de changer les choses, ça commence ici et maintenant !

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