Comment copier les maîtres est un fabuleux accélérateur d’apprentissage et d’affirmation de sa singularité artistique.
Pourquoi donc faire de la copie ?
“Sois toi même, tous les autres sont déjà pris” disait Oscar Wilde.
Appliquée au domaine artistique, cette citation nous invite à proposer une vision personnelle du monde. A ne pas avoir peur d’ affirmer notre singularité plutôt que de tenter de ressembler aux autres.
En gros de développer notre propre démarche plutôt que de faire“à la manière de”.
Et de fait, la pratique de la copie est assez mal vue aujourd’hui..
Un copiste ce serait soit un faussaire malhonnête qui voudrait récolter les honneurs d’une création qui n’est pas la sienne. Soit un artiste un peu raté, sans imagination ni personnalité.
Un artiste devrait être singulier !?
Un artiste, un vrai devrait développer sa propre technique et son propre style !?
Faire émerger une œuvre bien reconnaissable qui ne ressemble à aucune autre !?
Prenez Van Gogh par exemple, en voilà un vrai artiste original qui se distingue de tous ses pairs.
Il ne fait pas “ à la manière de” et non il fait du Van Gogh !
Van gogh fait bien du Van gogh sauf que ce tableau est est une copie d’après Jean François Millet !
Et cette oeuvre n’est pas une exception !
Van Gogh artiste singulier ET copiste
Van Gogh, un des artistes les plus singuliers du 20ème siècle a énormément copié et ce jusqu’à la fin de sa vie !
Il a copié ses contemporains et beaucoup Millet avec notamment ses scènes paysannes, mais également Daumier, Delacroix, Gustave Doré ou des classiques comme Rembrandt.
Il paraît que c’est en copiant les estampes japonaises d’Hiroshige que Van Gogh a changé sa façon de cadrer les images. Et c’est après avoir travaillé les œuvres de Monticelli à la fin de sa vie qu’il a modifié sa touche et sa palette.
Ça a de quoi faire tomber nos a priori sur la copie non ?
Copier les maîtres, loin d’inhiber la personnalité, peut-être un fabuleux accélérateur d’apprentissage et ce, à la fois sur le plan technique, esthétique mais également sur le plan créatif !
Et si cette pratique a longtemps constitué l’un des piliers de l’enseignement artistique, ce n’est pas un hasard.
C’est pour 4 excellentes raisons !
Alors restez avec moi pour découvrir les 4 énormes intérêts et manières de pratiquer la copie pour développer sa pratique artistique.
Et commençons déjà avec un peu d’histoire…
Petite histoire de la copie dans l’art
Les artistes ont toujours copié leur maître ou les maîtres
Cette transmission technique de maître à élève avait déjà lieu au temps des corporations du moyen âge quand les jeunes artistes entraient en apprentissage chez un artisan peintre.
Ils devaient d’abord copier le style du maître pour une raison toute simple : toutes les oeuvres sortant de l’atelier étaient réalisées de manière collectives et devaient avoir la même qualité et estampillées du même style.
D’apprenti, le jeune devenait compagnon puis maître, et devenait de plus en plus autonome, prenant progressivement en charge certains morceaux des oeuvres commandées.
Cette organisation se poursuivit à la Renaissance dans les ateliers.
C’est toujours passionnant de regarder ce que l’élève a conservé du maître et transmis à son tour à ses élèves.
Avec la démocratisation de la gravure et surtout du tout nouveau statut de l’artiste, qui de simple artisan- teinturier était devenu un intellectuel et un scientifique respectable , on se mit à davantage observer d’autres maîtres que simplement l’artisan du quartier.
Autour de ces grands maîtres influents se mirent à rayonner des“écoles” (qui n’en sont pas à proprement parler mais qui sont plutôt des zones géographiques d’influence stylistique) comme par exemple“l’école bolonaise de la fin du 16ème début 17eme siècle” avec les Carracci.
Ces‘écoles” ont elles-mêmes donné naissance, de manière plus vaste à des mouvements artistiques de portée internationale comme “ le baroque” .
L’histoire de l’art est un bouillonnement de continuités et de ramifications dont la transmission est le moteur central.
Les artistes n’ont jamais appris tout seuls.
Delacroix nous le résume d’ailleurs très bien en disant : “ on commence toujours par imiter”
Des générations d’artistes ont affronté des défis techniques et se sont transmis des méthodes et des solutions : quelle couleur, quel liant, quel procédé de couches picturales utiliser ?
Mais au-delà de la technique ils ont aussi nourri unepensée de l’art.
Car ces générations ont chacune leur tour, influencées par les courants politiques et théologiques de leur époque, cherché à répondre aux grands enjeux de la“réprésentation” en se posant des questions essentielles comme :
Qu’est ce que la Beauté ?
Comment représenter le monde réel et le monde divin ?
Quel est la mission de l’art ?
Ça fait un sacré patrimoine d’intelligence et d’expérience théorique et technique !
Alors oui l’expression artistique c’est bien plus qu’un simple savoir-faire et la technique doit se mettre au mise au service d’un propos personnelle.
Mais pourquoi vouloir tout inventer seul et partir de zéro quand on peut profiter de l’expérience de ceux qui nous précèdent et s’en servir de tremplin..
Car copier les maîtres permet avant toute chose, de gagner un temps précieux dans notre apprentissage technique, voyons comment…
1 Progresser en technique
La technique c’est un grand concept un peu vague.
Si on essaie de regarder ce qui se cache là-dedans on peut distinguer plusieurs choses :
Déjà la technique c’est de la méthode : car avant d’être de la virtuosité, la technique c’est d’abord la capacité à obtenir un résultat attendu en répétant un même processus de travail.
La technique c’est aussi la maîtrise des outils qui s’accompagne naturellement de la maîtrise des gestes. Un virtuose technique c’est celui qui trouvera sur l’instant, le bon geste pour placer la bonne trace au bon endroit avec la bonne énergie.
Et enfin La technique c’est aussi ce qu’on en fait, la manière dont on se l’approprie pour développer son propre style, sa propre tekne en posant des choix esthétiques.
La pratique de la copie permet de progresser sur tous ces sujets.
Commençons par parler méthode
Progresser en méthode
On n’insistera jamais assez sur ce sujet : Un dessin et une peinture se montent progressivement. Et à chaque étape l’artiste répond à des questions différentes.
Ça évite de se poser toutes les questions en même temps et de se mélanger les pinceaux
quelle lumière ça prend et sur quel volume ? = c’est l’étape des valeurs
quels accords colorés et quelle atmosphère ? = c’est l’étape des couleurs
Chaque grande étape est elle même découpée en plusieurs étapes
Par exemple quand j’en suis à la phase des valeurs, je monte les valeurs les unes après les autres
Quand ons’attelle à la réalisation d’une copie, on se glisse dans les pas de son auteur.
On est liberé de toutes les décisions à prendre
Toutes les décisions liées à la représentation ont déjà été prises :
celle du sujet,
du cadrage,
de la composition,
des attitudes des personnages,
de la gestion des valeurs,
des couleurs et de l’atmosphère.
L’artiste a également mis en œuvre des solutions esthétiques qu’il s’agisse du choix de ses outils ou de ses gestes.
Dans le cadre d’une copie Allégés de cette intense réflexion créative que nous devons mobiliser quand nous réalisons une oeuvre à partir de zéro, nous pouvons, , nous concentrer sur une unique problématique :
Comment est-ce réalisé ?
Et vous le savez, canaliser notre énergie dans une seule problématique c’ est toujours le meilleur moyen de progresser sur le sujet en question .
Copier permet donc d‘abord d’incroyablement progresser sur le plan de la méthode !
En scrutant l’ œuvre que nous copions, nous devenons attentifs aux moindres traces laissées par l’artiste comme autant de petits indices révélant la temporalité dans laquelle l’oeuvre a été réalisée.
On perçoit les premiers gestes légers, leur reprise, leur confirmation.
On comprend peu à peu ce qui a été fait en premier, ce qui est passé par-dessus, ce qui n’est pas terminé et laissé en jachère et les derniers gestes qui ont clos l’oeuvre.
On suit le regard de l’artiste lors des différentes phases de la réalisation.
Recopier ce processus permet d’approcher sa méthode et progressivement de l’intégrer à son propre travail.
Ce qui n’est pas rien car sans méthode on a tendance à jouer au chat et à la souris avec ses réalisations, à effacer, à recommencer, à retomber dans les mêmes erreurs.
Copier une méthode permet donc de s’épargner de longues années d’errance.
En plus de nous enseigner de la méthode, la copie permet de nous faire progresser sur le plan esthétique.
Progresser sur le plan esthétique
Quels choix stylistiques l’artiste a réalisés ? En combien de valeurs il a dessiné, 2 ou 6 ? A-t-il dégradé ses nuances ou au contraire les a t-il laissées nettes ? Comment il a traité le mouvement de cette masse de cheveux, ou cet arrière-plan sombre derrière le sujet ?
Notre expérience et notre vocabulaire graphique et pictural s’en voient considérablement enrichis et les leçons que nous en tirons peuvent être rapidement mises à profit dans des dessins personnels.
Progresser sur le plan gestuel et dans la maîtrise des outils
Enfin, copier permet aussi de progresser dans la maîtrise des outils et de nos gestes, ce qui est central en dessin !
Face à une œuvre nous ressentons immédiatement la légèreté ou la férocité d’un coup de crayon. Son hésitation, son enthousiasme, sa délicatesse…
Le geste de Van Gogh n’est pas celui de Ingres.
Alors que nous copions, nous nous rendons rapidement compte que l’énergie des gestes font l’identité de l’œuvre.
Cette ligne n’est pas simplement placée à cet endroit là, avec cette forme là et cette épaisseur là… Non, elle a été réalisée dans ce sens là, avec cette rapidité là, cette pression là !
Ce n’est donc pas un résultat figé que l’on copie mais une succession de milliers de gestes réalisés dans une énergie particulière et qui tous ensemble aboutissent au résultat.
Non seulement la perception que nous avions des œuvres s’en voit profondément modifiée. Nous étions face à un “ beau fini”, nous voyons désormais l’œuvre se refaire perpétuellement devant nous, d‘inerte elle devient vivante.
Mais nous devenons aussi bien plus conscients de l’importance de nos propres gestes. Et nous devenons donc plus présents à notre dessin lorsque nous travaillons.
On pourrait penser qu’observer et analyser une œuvre suffirait amplement pour comprendre la méthode qui l’a fait naître, ses choix esthétiques et ses gestes..
Mais regarder ne suffit pas. Sinon d’ailleurs on n’aurait jamais besoin de dessiner.
C’est en refaisant, en dessinant nous même, en comparant ce qu’on a fait avec ce qu’on observe, qu’on peut vérifier qu’on a bien integré.
Car notre copie est un témoignage intransigeant de notre compréhension,
On peut donc se frotter régulièrement à l’exercice de la copie la plus parfaite possible.
Quel que soit notre sentiment à cet égard, qu’il s’agisse d’un défi technique ou d’un simple jeu :
l’imitation est l’un des piliers de l’apprentissage : n’ayez pas peur d’en abuser !
Mais ce type de copie, la plus fidèle possible à l’original, n’est pas le seul type possible. On peut également réaliser des copies plus“partielles” ou fragmentaires.
Ce qui permet de s’appuyer sur le travail d’un maître pour mieux défricher son propre chemin.
2 Explorer en sécurité
Van gogh était un grand adepte de ce type de pratique.
Il récupérait par exemple les compositions et les atmosphères de Millet mais il en changeait la palette et y mettait en oeuvre ses propres gestes.
En bref il récupérait 90% de l’oeuvre d’un autre pour pouvoir explorer à fond 10% qui lui appartiendrait juste à lui.
En récupérant une partie des tableaux qu’il contemplait, Van gogh s’évitait un temps d’invention, et de décision très longs et pouvait donc se livrer plus rapidement à ses expérimentations.
On peut ainsi admirer deux déclinaisons de la Pieta de Delacroix réalisées d’après une lithographie en noir et blanc.
L’oeuvre copiée peut donc constituer comme une sorte de fondation sur laquelle l’artiste construit de nouvelles tentatives, expérimente différentes esthétiques et langages graphiques.
C’est une source inépuisable à la fois de soutien mais aussi de renouvellement.
Les artistes qu’on copie sont des alliés dans notre progression. Et si on apprend en les imitant ce n’est pas uniquement à des fins conscientes d’apprentissage. C’est aussi tout simplement parce qu’ils représentent des figures exemplaires qui, par affinité, nous montrent une voie qui nous convient et qui nous plait.
3 S’ affirmer grâce aux autres
De la même manière qu’on peut s’appuyer sur la quasi totalité d’une oeuvre pour en changer un ou deux paramètres, on peut également en extraire un ou deux éléments pour affiner ses compétences et enrichir son vocabulaire sur un paramètre qui nous attire en particulier
Sur ce principe, Fragonard a tracé son propre chemin en observant les anciens. Loin d’être un exercice scolaire limité à sa période d’étudiant, il a lui aussi copié toute sa vie.
Dans ce dessin à la plume et au lavis , Fragonard réalise une copie du tableau de Rembrandt“l’enlèvement de Ganymède”.
Il ne s’agit pas d’une copie fidèle puisque l’artiste traduit ici une peinture en dessin: il change donc de médium, de format et ne se préoccupe pas du tout des couleurs.
Fragonard s’intéresse plutôt ici à retranscrire la force de la composition, l’atmosphère générale ainsi que l’effet du clair obscur caractéristique de Rembrandt.
Son analyse du maître flamand l’influencera d’ailleurs dans son illustration de Roland Furieux de l’Arioste.
Sur le même principe Manet réalisa de nombreuses esquisses peintes d’après les peintures de Rembrandt et Delacroix dont il voulait comprendre la palette
En tous cas cette démarche vise à sélectionner quelques paramètres ou éléments qu’on apprécie tout particulièrement dans l’œuvre d’un artiste pour mieux s’en imprégner.
Dans la dernière BOBINE, la newsletter gratuite que nous envoyons chaque vendredi et à laquelle vous pouvez d’ailleurs vous inscrire juste ici , Laurent cite Jim Rohn qui estime qu’un individu est la somme des 5 personnes qu’il fréquente le plus.
Transposé à la pratique artistique, on peut dire que les artistes-référents sont les personnes qui ont le plus d’influence sur notre développement.
Ce qui veut dire qu’ on a intérêt à bien s’entourer !
4 Dépasser ses limites
Plus on avance dans la pratique du dessin ou de la peinture, plus on développe un regard de FABER, comme dirait Bergson, c’est à dire un regard de celui qui fabrique.
Et plus notre joie, ou notre tourment, grandit, c’est les deux côtés d’une même pièce si vous voulez..
Tisser des liens avec les artistes
Mais quelle immense joie, et quel intense tourment, que d‘observer les oeuvres.
Cette intelligence de la main et du regard qu’on savoure d’autant plus qu’on se frotte nous-même à l’exercice.
Dans ce cadre nous ne sommes jamais seuls dans la pratique pourtant si solitaire du dessin et de la peinture. Nous tissons des liens, toutes sortes de liens :
Des liens d’agacement parfois ( Modifigliani m’eneeeerve ) mais aussi des liens d’amitié, des liens de fraternité et des liens de filiation.
Certains artistes tiennent pour nous un rôle très spécial, celui de modèle inspirant et parent protecteur et encourageant.
Ils deviennent des guides nous permettant de trouver notre voie.
Ingres disait à ses élèves :
« Adressez-vous donc aux maîtres, parlez-leur, ils vous répondront, car ils sont encore vivants, moi je ne suis que leur répétiteur ».
Trouver sa place grâce aux autres
L’admiration que Fragonard portait à Rembrandt lui permit de se libérer quelque peu du joug du rococo. Explorer avec passion le langage du maître hollandais lui valut même le titre de“Rembrandt français”.
Géricault lui, tira parti de sa fascination pour les musculatures et la majesté souple des corps de Michel Ange, pour une oeuvre pleine de vie, de fougue et d’un grand lyrisme
Et Ingres qui vouait un culte aux lignes fortes et pures de Raphaël creusa et simplifia ses formes jusqu’à atteindre le classicisme qu’on lui connaît, dense, spirituel et quasi abstrait.
Fragonard est devenu Fragonard grâce à Rembrandt,
Géricault grâce à Michel Ange
et Ingres grâce à Raphael.
La force de notre admiration, l’ambition que l’on porte de se hisser à la hauteur de ces artistes modèles , l’envie de se rapprocher d’eux, de dialoguer avec eux permet de donner le meilleur de soi. Et même parfois d’aller plus loin que ceux qui nous ont précédés.
Dépasser son maître ?
Pour la petite histoire, dans les Vies, Vasari nous raconte comment Verrochio qui fut un maître extrêmement attentif et généreux envers Léonard de Vinci, décida de ne plus peindre et de ne se consacrer qu’à la sculpture quand il vit à quel point son élève le surpassait dans les copies de ses propres peintures.
Léonard, embarrassé n‘aurait à son tour jamais fait de sculpture pour ne pas rivaliser avec Verocchio sur son terrain et se confia laconiquement en disant
“ piètre disciple , celui qui ne surpasse jamais son maître”
“Surpasser son maître”, n’est certainement pas l’objectif de tout le monde.
L’art n’est pas une piste d‘athlétisme où l’on resterait derrière ou bien où on dépasserait quelqu’un. Il y a beaucoup de chemins différents. Cette phrase doit donc être prise avec des pincettes
Mais pour Leonard cela signifie qu’un élève qui ne profiterait pas de l’expérience de son maître passerait à côté de son apprentissage.
Ignorer, renier, gâcher ce qui est si généreusement partagé ,serait faire preuve d’une grande ingratitude et surtout d’une grande arrogance.
Copier les maîtres c’est donc surtout apprendre avec humilité en profitant pleinement de l’expérience de ses prédécesseurs. C’est profiter d’un long chemin déjà défriché par d’autres.
En se glissant dans leurs pas, on arrive bien plus rapidement au point où on va devoir soi-même commencer à défricher notre route et faire preuve d’invention et de créativité.
Observer et copier le travail des anciens ou de ses contemporains permet également de mieux comprendre l’évolution de la représentation tout au long de l’histoire de l’art et de réaliser à quel point le langage du dessin est riche, varié et permet des explorations infinies.
Cela permet de se positionner dans les innombrables esthétiques et donc de mieux trouver sa place.
L’embarras du choix pour choisir ses professeurs
Au 15eme siècle, lors du système corporatif on n’avait pas d’autre choix que d’entrer en apprentissage chez l’artiste du coin.
Plus tard lors de la création des académies on était suivis par un ou deux professeurs et on avait accès à des œuvres gravées d’autres artistes, ce qui offrait quelques nouveaux modèles.
Aujourd’hui on ne dépend plus de sa zone géographique pour choisir son professeur puisqu’ on a accès en 1 micro seconde à des millions d’œuvres d’art en haute définition.
Pas besoin de voyager à dos d’âne jusqu’en Italie pour admirer Michel Ange… on peut donc se choisir exactement les professeurs qu’on veut et aussi autant qu’on souhaite !
On peut ainsi se créer un véritable catalogue d’expériences et de savoir-faireet trouver sa propre expression en combinant ensemble des esthétiques et des techniques parfois très éloignées.
L’utilisation d’influences très différentes agencées de manière singulière est d’ailleurs assez centrale dans les recherches des artistes contemporains.
Sur ce sujet on peut citer l’artiste Neo Rauch qui s’est approprié le romantisme allemand, l’esthétique de l’image de propagande de l’Allemagne de l’est et le Surréalisme pour produire une oeuvre tout à fait personnelle.
Nous sommes désormais pleinement libres de choisir les artistes qui nous influenceront
et ça c’est déjà l’affirmation de notre singularité !
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