Comment lutter contre la procrastination en dessin ?

Comment lutter contre la procrastination en dessin ?

Vous aimez dessinez ou aimeriez dessiner et pourtant vous n’arrivez pas à vous y mettre ? Alors vous êtes sujet à la procrastination.

On a tous tendance à procrastiner mais en général dans des domaines qui ne nous nous intéressent pas beaucoup. (faire sa compta, desherber, trier sa penderie etc.. ) 

Mais lorsque ça touche un sujet qui nous tient à coeur, c’est difficile à comprendre et très douloureux.

De nombreux dessinateurs souffrent ou ont souffert de la procrastination dans leur pratique. Nous avons donc organisé un live pour en parler ensemble avec une quarantaine d’élèves dessinateurs d’un autre atelier. 

Cet article détaillé est donc le fruit d’un travail collectif et vous propose des explications, des conseils et des astuces super concrètes pour lutter contre la procrastination en dessin. 

Pour que le dessin redevienne pour vous une pratique productive et gratifiante ! 

Sommaire de l'article

Qu'est-ce que la procrastination et comment se manifeste-t-elle en dessin?

La procrastination est le fait de repousser une action à plus tard alors même que nous connaissons les conséquences négatives du fait de repousser.

En dessin cela signifie “avoir du mal à s’y mettre”, repousser indéfiniment le moment où on sort son crayon. 

Comment lutter contre la procrastination en dessin ?

conséquences négatives de la procrastination en dessin

  • Je perds confiance en moi :
    « Puisque je n’atteins pas mes objectifs, je culpabilise et me dévalorise et je perds en confiance en mes capacités ».
    A rebrousse poil, être actif dans sa pratique du dessin permet de gagner en confiance en soi et en ses moyens.
    Être inactif m’empêche d’accéder à cette confiance.

  • Ma progression est à l’arrêt :
    Moins je pratique, moins je progresse, logique…

  • Je perds ma souplesse : les périodes d’arrêt demandent des remises en route difficile “on est rouillé” un peu comme en sport.

  • La pression du “beau dessin” est amplifiée :
    Moins je produis, plus je me mets la pression de faire un “beau dessin” quand je m’y mettrai. Et plus je veux rentabiliser le moment où je m’y mettrai enfin.
    Cette pression accroît le risque de procrastination ainsi que le risque d’être déçu de ce qu’on produit.

causes identifiées de la procrastination en dessin :

Anxiété, manque d'assurance et estime de soi

La procrastination est reliée à l’anxiété, au manque d’assurance et à l’’estime de soi.

Face à une situation difficile à cerner, ces 3 états émotionnels nous emmènent à différer l’action.

La procrastination est en fait tout simplement un comportement d’évitement qui annule (temporairement) le stress qui est associé à l’action de dessiner.

On choisit à la place une tâche que l’on maîtrise ou qui nous apportera un sentiment de satisfaction ou de confort immédiat =>regarder un film ou sortir se promener.

Une faible estime de soi engendre souvent du perfectionnisme qui engendre à son tour de la procrastination.

On cherche à prouver/ se prouver sa propre valeur en voulant faire les choses de manière idéale.
Mais sans le vouloir, on crée malheureusement
un cercle vicieux :
=>placer la barre trop haut nous mène inévitablement à l’échec
=> l’échec altère la confiance en soi et diminue l’estime de soi
=> par peur de se retrouver une fois encore diminué dans sa déjà trop faible estime de soi, on s’empêche d’agir
=> on se retrouve en proie à la procrastination,
=>on s’en veut et on remet la barre trop haut pour redorer son estime de soi
=> et c’est reparti pour un tour…

Comment lutter contre la procrastination en dessin ?

Perfectionnisme quand tu nous tiens !

Quelques exemples concrets de perfectionnisme en dessin 

  • le perfectionnisme de résultat : attendre de soi de réaliser des chefs d’oeuvres met une pression telle qu’on n’ose pas passer à l’action. Car on a peur d’être déçu par ses réalisations.

     

  • le perfectionnisme de contexte : attendre d’avoir l’atelier parfait, le matériel parfait, le sujet parfait, la concentration parfaite. Il est évident que le contexte de travail joue fortement sur la concentration mais c’est aussi une manière de ne pas assumer sa pratique.
    En effet, penser que c’est “ de la faute des autres ou de la vie” que je n’ai pas les moyens de m’y mettre, est une autre manière de fuir le sujet douloureux. 

     

  • le perfectionnisme existentiel : c’est à dire la peur de réaliser qu’on est mauvais dans l’absolu même en travaillant :
    “Et si, alors même que je travaille chaque jour, je progresse peu, ce sera bien la preuve que je manque de talent.”
    Repousser le passage a l’action permet de ne pas avoir de preuve de sa médiocrité.
    On maintient son “potentiel” artistique fantasmé sans l’incarner.
Comment lutter contre la procrastination de dessin ?

Enfin, la procrastination peut aussi être causée par une minimisation de l'importance de ses projets ou par un problème d'estimation du temps

Que l’on sous-estime la durée nécessaire à l’apprentissage du dessin ou que l’on surestime le temps qu’on a à sa dispotision,  le résultat est le même :
En procrastinant on accumule du retard, le temps file et on finit par s’y prendre trop tard ou par se sentir dépassé.

  • minimisation de la durée de l’apprentissage : penser que devenir un dessinateur accompli s’apprend en quelques mois, est extrêmement décourageant et peut venir “valider” la sensation de ne pas être à la hauteur.

  • surestimation du temps que j’ai devant moi: « je suis à la retraite j’ai au moins quinze ans devant moi, j’ai le temps.. »sauf que le temps passe vite !

  • surestimation du temps de l’apprentissage : « c’est trop difficile, ça prendra des années, je n’aurai jamais le temps de devenir l’artiste que j’aimerai être. »

5 Stratégies pour lutter contre la procrastination en dessin

Voici quelques idées de stratégies.
Toutes les stratégies ne conviendront pas toutes à tout le monde,
il s’agit par conséquent de trouver la stratégie qui fonctionne avec soi

1-Faire un point clair sur sa situation

Cette mise au point est absolument nécessaire avant de se fixer des objectifs atteignables et des moyens efficaces pour l’atteindre.

Aujourd’hui je suis totalement débutant en x je ne peux dessiner que xh par mois… j’ai envie d’apprendre x.

A l’heure actuelle, je m’en sors bien en x, je peux libérer xh par semaine, j’ai besoin de progresser en x.

Comment lutter contre la procrastination en dessin ?

2 Se comparer utilement

Chacun sa disponibilité :
Se comparer à des artistes plus avancés qui dessinent par exemple 3h par jour peut être mortifère.

Il n’y a pas une bonne quantité d’heures de dessin à atteindre chaque jour, il y a la votre : celle qui vous convient, qui tient compte de votre quotidien ( votre boulot, vie de famille, sociale etc) et qui vous permet d’avancer même à petits pas.

chacun son niveau de départ aussi :
Certains dessinent depuis petits et assimilent donc rapidement.
Pour d’autres qui s’y sont mis à l’âge adulte, l’effort cognitif de l’apprentissage est plus intense.

Ils progresseront donc moins vite et seront plus rapidement fatigués par leur sessions de dessin. Cela a donc un impact sur votre durée de concentration et votre rythme.

« Si je suis un grand débutant, je vais a priori avoir beaucoup de mal à dessiner chaque jour pendant 2h. »
=>Il vaut mieux fractionner et espacer.
 » je vais dessiner 2x par semaine pendant 30mn »

3 Se fixer des objectifs M.A.L.I.N.S

Plus l’objectif est flou (“un jour…”), ambitieux (“je dessinerai comme Léonard de Vinci”), inadapté à ma situation présente ( “alors que je suis grand débutant et que je n’ai que 2h par semaine à consacrer au dessin” ) et catégorique (“ je serai un génie ou rien ”), plus il est inatteignable et donc crée de l’echec puis de l’évitement de l’echec c’est à dire de la procrastination.

L’ objectif SMART et son équivalent français MALINS sont des acronymes qui désignent un objectif qui a été fixé avec pertinence.

M.A.L.I.N.S pour : Mesurable, Accessible, , Limité dans le temps , Identifiable, Négociable et Stimulant

M comme mesurable avec des indicateurs chiffrés
=> je dessine 2h par semaine OU je fais 2 croquis par jour OU je regarde 3 vidéos par semaine

A comme Accessible, atteignable compte tenu de mon niveau
=> j’aimerai déjà être capable de proportionner correctement une figure AU LIEU DE “j’aimerai peindre des portraits aussi beaux que la Joconde”

L comme Limité dans le temps
=> dans un mois j’aurai dessiné 2H chaque semaine sans briser le rythme OU dans 3 mois j’aurais fini le Fil d’Ariane OU dans 6 mois j’aurai réalisé 6 grands portaits.

I comme Identifiable
=> c’est là où on peut se reposer sur le langage. En posant des mots sur les principes du dessin, vous identifiez ce qui vous pose problème.
“bien dessiner” ne veut rien dire.
“utiliser les outils de la construction” est beaucoup plus précis et identifiable.

N comme Négociable
=> si vous avez mal fixé votre objectif, révisez-le plutôt que de vous flageller.
Vous aviez prévu de dessiner 1h par jour et vous ne tenez pas le rythme ?
Reprenez-le en vous fixant 2h par semaine seulement.
Life happens.. Si d’autres choses viennent interrompre votre pratique et que vous décidez d’y accorder du temps, c’est votre choix et c’est très bien comme ça !

Un autre paramètre du négociable : en début d’apprentissage on peut avoir une idée précise de son objectif. Par exemple “j’ai besoin de bases de dessin pour l’aquarelle”.
IL est possible  qu’en cours de route, votre intérêt vous mène ailleurs et que vous réalisiez que vous avez en fait un grand amour pour le fusain.
N’ayez pas peur de réviser votre objectif.
On ne connait pas l’artiste qu’on sera demain.

S comme stimulant
=>
vérifiez que votre objectif est bien le votre !
Il n’y a pas une seule manière de dessiner ou peindre. 
Etes vous intéressée et excité par ce que vous apprenez ou alors l’apprenez-vous parce que vous pensez que c’est ce que vous devez faire ? 

“pour être un vrai artiste il faut savoir faire de la peinture à l’huile, la peinture à l’eau c’est un truc de charlot”.
 » un bon dessinateur doit connaître les règles de la perspective »
Non seulement ces phrases sont fausses mais en plus, ce genre de pensées limitantes peuvent scléroser votre intérêt.
Vérifiez systématiquement que votre pratique vous intéresse et vous correspond.

apprendre à dessiner rapidement et efficacement

4 Se créer une routine

La routine est une solution hyper puissante pour avancer dans sa pratique du dessin tout en luttant efficacement contre la procrastination.

IL s’agit de se fixer un cadre et un protocole et de s’y tenir chaque jour /semaine/mois.
L’habitude est difficile à prendre au début puis devient aussi naturelle que de se brosser les dents.

En revanche c’est à vous de créer la routine qui vous convient ! 

Si votre routine ne tient pas : c’est qu’elle était mal adaptée et pas MALINE.
=> Alors baissez le rythme ou changez un paramètre jusqu’à ce que vous la teniez.
Puis réaugmentez par palier si besoin.

par exemple :

=> Chaque jour je consacre 1H au dessin, tantôt une vidéo, tantôt regarder un livre d’artiste, tantôt dessiner.

=> Je m’enferme pour dessiner chaque samedi matin de 10h à 12h

=> Je fais un croquis de 5 mn tous les soirs après le dîner. 

=> Tous les 1er dimanche du mois, je sors dessiner dehors avec des amis.

5 Se reposer sur des systèmes extérieurs

Trouver un système extérieur qui vous convient et vous porte à long terme tout en vous contraignant est aussi très efficiant pour lutter contre la procrastination.

On est porté par l’énergie des autres, on est responsable de son implication vis à vis des autres et on s’évite de la charge mentale. Cela peut être :

  • Suivre les épisodes d’un autre atelier : je suis tranquillement un programme conçu pour moi, je n’ai pas à me demander ce que je veux/voudrais dessiner et dans quel ordre apprendre. Je fais confiance à un parcours qui a été pensé pour me faire progresser en dessin.

     

  • Faire partie d’un groupe qui se donne rdv : faire partie d’un collectif permet de bénéficier de l’énergie du groupe. En effet il est plus difficile de rester à la traîne.
    Le groupe se motive et se stimule !

     

  • Dessiner en binôme ou trinôme : Si j’ai du mal à me donner des rdv à moi, je culpabiliserai de ne pas y aller et d’ainsi risquer décevoir les autres. En étant au rdv pour les autres, je suis au rdv pour moi !

     

  • Payer ! c’est bête mais ça fonctionne bigrement bien. Ça fonctionne pour le dessin comme pour le psy 😄 .
    Et une variation : payer à l’année 
    En s’engageant à l’année et en accordant une réelle valeur à votre activité, vous voudrez forcément un retour sur investissement.
    Vous êtes donc moins tentés de ne pas en profiter.
deux élèves d'un autre atelier qui se retrouvent au Louvre
2 dessinatrices d'un autre atelier qui se retrouvent au Louvre

6 ménagez votre enthousiasme et trouvez de la gratification

Votre enthousiasme et votre intérêt sont les moteurs de votre apprentissage et de votre pratique.

Apprendre demande toujours un effort et vous fait sortir de votre zone de confort.
Or sortir de sa zone de confort est fatiguant, usant et même parfois décourageant.

Si vous partiez en rando pour la première fois mais que vous deviez marcher 30km par jour. Au lieu de profiter du paysage, respirer, prendre le temps de discuter avec vos compagnons, vous allez avoir les pieds en sang et les cuisses en feu.
Dès le deuxième soir, vous aurez envie d’arrêter.

Revenez systématiquement à des choses gratifiantes quand vous avez fait un gros effort ou que vous avez un coup de blues.

Dans vos exercices 
=>“je viens de bûcher sur ma découpe en deux d’après des sculptures antiques et mes dessins sont très décevants”
=> je me fais une petite séance de croquis ou bien je fais une étude de fruits à la gouache.

Dans votre compréhension
=> votre satisfaction intellectuelle est précieuse également : offrez vous une expo ou un bouquin d’art.
Plus vous pratiquez plus vous fraternisez avec les artistes.
En regardant des oeuvres vous réaliserez que vous les comprenez mieux.
Cette progression de votre regard est une réelle gratification.

Dans vos échanges
=> faire profiter aux autres de votre expérience est gratifiant : offrez vos dessins à vos proches, , encouragez et conseillez les dessinateurs plus débutants que vous ! 
c’est que nous avons mis en place avec la communauté, pour que vous restiez motivé dans votre apprentissage. 

Dans votre progression
=> cocher est très satisfaisant !
cocher les leçons et compléter les épisodes permet de contempler le chemin parcouru ! 
dessiner dans des carnets identiques, les numéroter et les accumuler sur sa bibliothèque permet aussi de constater sa production.

Le plein d'astuces pour lutter contre les peurs qui tétanisent

matériel de dessin

peur de gâcher du papier

  • dessinez sur carnets de brouillon récupérés des enfants en fin d’année scolaire
  • dessinez sur ipad
  • dessinez sur papier d’emballage recyclé
  • dessinez au dos de dessins râtés, de vieux courriers etc

peur de salir ses feuilles ou son carnet neuf

  • salissez immédiatement son carnet 
  • grisez les pages avec de la poudre de fusain et dessinez à la gomme
  • froissez votre papier
  • râtez gaiement et volontairement le premier dessin puis enchaînez sur des exercices
  • partagez et échangez vos carnets avec vos amis dessinateurs pour des carnets collaboratifs
  • tenez un carnet de vie qui mélange tout : liste de courses, extraits de texte, prise de rdv et dessins !

Peur d'être déconcentré par ses proches

  • dessinez avec un casque
  • dessinez au café ou au parc
  • dessinez dans un atelier partagé
  • enfermez-vous de manière non négociable à un horaire donné à toute la famille

Pas d'idées pour s'exercer

  • suivez les épisodes d’un autre atelier et les exercices proposés

Pas d'idées pour dessiner librement

  • restez proche des exercices d’un autre atelier et aménagez une seule variation (sujet, technique, format, temps de travail)

Peur de râter

  • faites exprès de râter les premiers dessins d’une séance de travail. Cela permet de ne pas porter l’inquiétude de râter “: vous avez déjà râté
  • focalisez-vous sur vos progrès de manière générale plutôt que sur le résultat du jour
  • Adaptez le sujet à votre niveau : un arbre à 70m est plus facile à dessiner qu’un arbre à 5m.
  • Adaptez la technique à votre niveau : dessiner au plat de crayon est plus facile que de dessiner à la hachure directionnelle.
  • ne visez aucun objectif mis à part celui de dessiner, n’attendez aucun résultat
  • changez de prisme : au lieu de se regretter les 90% de dessins râtés, réjouissez-vous des 10% de dessins réussis.

Sentiment de progresser trop lentement

  •  comparez l’apprentissage et la pratique du dessin avec d’autres disciplines ( sport, musique)
  • comparez le dessin avec un domaine où vous excellez. Comment avez-vous fait et combien de temps cela vous a pris pour réussir à devenir autonome et performant ? 
  • Notez vos heures de travail
  • tenez un journal d’apprentissage
  • Revenez à vos premiers dessins dans vos cartons ou sur la communauté en regardant ce que vous avez posté dans les premiers épisodes.

Difficulté à se tenir à ses objectifs ou a sa routine

(j’avais décidé de travailler le portrait et finalement je dérive et je me retrouve perdue )
 

  • sentez ce qui appartient à l’objectif d’apprentissage initial et renotez ce cap bien au clair. 
  • Constatez que les dérives correspondent souvent à des sujets qui vous intéressent et ré-évaluez éventuellement l’objectif. Ménagez des plages de travail pour l’un et l’autre.

Difficulté à se tenir au rythme qu'on aimerait avoir

  • changez de rythme ! Je n’arrive pas à dessiner 2x2h par semaine… et si je dessinais plutot 5mn par jour ? ou vice versa…

Procrastination pour l'invention et la création

  • revenez à l’observation et dessinez des petits objets
  • rappelez-vous que l’invention et l’imagination sont des compétences qui se travaillent, elles ne sont pas « dormantes »
  • rappelez-vous aussi que ces compétences prennent essor sur l’observation : partez de l’observation et déformez légèrement ce que vous voyez. N’inventez pas totalement au début. 
  • simplifiez vos compositions et le nombre d’élements à y organiser.

 

c’était la 36ème édition de LA BOBINE, la newsletter qui vous accompagne chaque vendredi dans votre pratique du dessin ! Pour vous abonner laissez nous votre email ! 

Pédagogie d'un autre atelier
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Nous sommes Charlotte et Laurent, deux amis artistes diplômés des Beaux-arts de Paris. Ensemble nous avons créé un autre atelier; une communauté d'apprentissage du dessin en ligne pour une pratique éclairée, productive et gratifiante !

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« Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas un acte mais une habitude »

Aristote