Histoire et analyse de l’affiche culte de Toulouse Lautrec

Affiche Toulouse Lautrec

L’affiche culte de Toulouse Lautrec : La Goulue au moulin rouge 

Sur le parquet lustré du moulin rouge, encerclée par une foule d’aigrettes et de chapeaux hauts de formes, la goulue, danseuse vedette du cabaret, lève haut la jambe et fait tourner ses jupons affolants. Au premier plan la silhouette déguingandée de son partenaire, Valentin le désossé, s’appprête à rejoindre la danse. 
Affiche Toulouse Lautrec
Nous sommes en 1891 dans le tout nouveau et le plus moderne des cabarets parisiens: le moulin rouge
 
Ses propriétaires l’ont inauguré deux ans plus tôt, ici au pied de la butte Montmartre.
 
A ce moment de répit entre deux guerres, embrasé d‘excitation à l’arrivée du nouveau siècle et de sa modernité, les barrières sociales s’effacent dans un foisonnement culturel particulièrement riche.  
Les parisiens s’amusent, insouciants et légers. 
Les lieux et les sources de divertissement se multiplient et s’ouvrent aux classes moyennes et populaires dont les conditions de vie commencent à s’améliorer grâce à l’affirmation des lois sociales et au progrès industriel. 
Toulouse Lautrec
Ouvriers, artistes, bourgeois et aristocrates se retrouvent aux mêmes tables dans une joyeuse atmosphère de fête et les cafés-concerts deviennent le symbole de ce brassage social et culturel. 
 
C’est dans ce contexte que Joseph Oller et Charles-Joseph Zidler, businessmen expérimentés ont flairé une bonne affaire : 

Ils décident de surfer sur la vague de l’Expo universelle et du succès des bals populaires et imaginent une nouvelle salle de spectacle à l’architecture révolutionnaire où l’on peut à la fois venir boire, danser et assister à des spectacles audacieux, le tout dans une modernité époustouflante. 

Un système de pointe permet de changer les décors en un clin d’oeil et ils y font installer l’électricité, le moulin rouge devenant ainsi le premier bâtiment éléctrifié de Paris. 
Le moulin rouge
Et, cerise sur le gâteau, ils font ériger au-dessus de l’entrée principale, un moulin de taille réelle, peint en rouge cardinal. 
 
Ce moulin factice rappelle avec une nostalgie toute romantique et festive les moulins des guinguettes qui peuplaient auparavant la colline.  

En effet, avant les récentes opérations d’urbanisme dues à l’accroissement de la population parisienne, Montmartre était encore un petit village bucolique couronné de plus de 25 moulins.
 
Les parisiens s’évadaient de la capitale salle et puante pour gravir la butte, profiter de la vue et se retrouver entre amis.
 
Au cours de leurs promenades, ils s’arrêtaient chez les meuniers boire un petit verre de blanc ou déguster une galette à l’ombre d’une treille. 

Une aubaine pour les meuniers qui transformèrent au fil du temps leurs moulins en joyeuses guinguettes, ajoutant progressivement à leurs prestations des concerts et des bals, notamment le dimanche.
Ce moulin rouge,  emblème de Montmartre, symbole de fête et de légèreté, a un autre avantage : 
On le voit de très loin même des Grands Boulevards !  
 
Dehors, un jardin agrémenté d’un énorme éléphant en plâtre venant de l’exposition universelle, un petit coin de fête foraine et des promenades à dos d’âne à 50 centimes pour amuser les dames.
Dedans, des miroirs partout, une galerie et des loges où il est du dernier chic de s’encanailler, et surtout, une gigantesque piste de danse ! 

Danser au Moulin Rouge

On y danse le quadrille où deux couples se font face 
Mais aussi  le chahut où l’homme fait cavalier seul exprimant des mouvements plus anarchiques et désordonnés. 
 
Et bien sûr le french cancan : une nouvelle danse qui fait fureur : l’apothéose de la soirée.

Inspiré des danses des blanchisseuses montrant leur jupons immaculés, le cancan est une danse ritualisée, transgressive et exclusivement féminine. 
Symbolisant la liberté et l’émancipation de la femme,  tout y est dans l’art de soulever ses dentelles et d’ouvrir grand les cuisses. 
 
Dans cette fin du 19ème ou l’expression du plaisir n’existait que dans les amours illicites réservés aux hommes. le cabaret remplit fièrement sa promesse d’être « le premier palais de la femme » : le lieu de l’expression de son plaisir et de son désir. 
 
Un rythme endiablé, de l’équilibre, de la souplesse à la limite de l’acrobatie, une sensualité sauvage, les danseuses du Moulin rouge font perdre la tête au Tout-Paris. “Avec une élasticité lorsqu’elles lancent leur jambe en l’air qui nous laisse présager d’une souplesse morale au moins équivalente”  écrit le guide des plaisirs de Paris à cette époque. 

En 1891, Pour lancer la deuxième saison de leur cabaret et célébrer ses danseuses, les propriétaires du moulin rouge organisent un concours d’affiches publicitaires. 

L’affiche du Moulin Rouge

La loi de juillet 1881 a instauré la liberté d’affichage. 

Aucune palissade, aucun pan de mur, pas même celui d’un lieu sacré n’est épargné par la frénésie du collage et les murs gris de Paris se parent de milles couleurs. 

La lithographie est alors un moyen de diffusion particulièrement redoutable et permet aux artistes de dessiner directement sur la pierre, sans nécessiter les connaissances chimiques d‘un graveur. 

De nombreux artistes participent au concours dont Pierre Bonnard et Jules Chéret mais c’est Henri de Toulouse Lautrec qui, remporte la commande grâce à un simple carton d’étude où il  représente les deux stars du cabaret : La Goulue et Valentin le désossé. 

Affiche Toulouse Lautrec la goulue
Louise Weber, Alias La Goulue, doit son surnom à son habitude de terminer les verres des clients.
Ancienne blanchisseuse et prostituée, modèle d’Auguste Renoir qui appréciait sa chevelure blonde et son teint de porcelaine, la goulue est la reine incontestable du Moulin Rouge. 

On lui doit quelques figures du cancan et notamment la célèbre figure du coup de cul. 
Insoumise, d’une extrême modernité, rebelle et audacieuse, la Goulue a la danse chevillée au corps :  Elle bouge  sur la piste avec une vitalité et une liberté sauvage, et “en cheveux” qui plus est, c’est à dire sans chapeau. 

Son chignon doré perché haut sur la tête, elle saute “comme une chèvre” et lève la jambe comme aucune autre. 

 « Elle était éblouissante, cette fille-là.  Je n’ai jamais vu d’égale. Franchement, j’ai vu des gens qui dansaient mieux, mais elle Elle n’était pas une danseuse, elle était la danse. Elle se précipitait, et elle souriait à la musique comme si elle voulait la mordre, et dans un grand écart éblouissant et glissant, elle venait mourir aux pieds de l’orchestre. Absolument comme un papillon de nuit”  raconte Edmond Heuze
 
Bacard Louis Victor Paul
Le partenaire habituel de danse de la Goulue est Etienne Jules Renaudin, alias Valentin le désossé . 

Propriétaire d’immeubles, négociant en vin le jour il est danseur amateur la nuit. 
il est atteint d’une maladie rare lui donnant une hyper élasticité et des capacités de contorsionniste.
Habituellement encombré de sa grande carcasse, il se métamorphose lorsqu’il se met à danser avec une souplesse désarticulée des plus étranges. 

Pendant plus de 5 ans, il est de toutes les soirées. 
La légende dit qu’il aurait donné plus de 83 000 représentations sur les planches du Moulin Rouge et ce, sans jamais accepter un seul centime. 
Toulouse Lautrec la goulue et valentin le désossé
Toulouse Lautrec : la goulue et Valentin le désossé

Ensemble, la Goulue et Valentin le désossé forment un couple extraordinaire. 

 « L’harmonie de leurs mouvements est si parfaite que, si vous espérez jamais voir une grâce plus précise unie à une force plus souple, inutile de chercher, vous ne trouverez pas » écrit  Jules Lemaître  dans « L’Écho de Paris ».
 
C’est la première fois que Toulouse Lautrec réalise une affiche et il répond au projet avec brio, faisant appel à toute sa “Teknique”, comme il aimait l’appeler en blaguant. 

la Technique de Toulouse Lautrec

La composition de Toulouse Lautrec dépasse d’emblée celles de Chéret et Bonnard autant par sa puissance plastique que par sa capacité à répondre efficacement aux contraintes. 
 
Lautrec va droit au but : 
En quelques traits et 4 aplats de couleur,  il transmet la modernité  et l’ambiance du moulin rouge, fait briller ses vedettes et nous donne envie d’aller danser.
 
 Valentin le Désossé, dans sa redingote noir et son haut de forme lustré, est coupé de manière prémonitoirement cinématographique, ce qui nous donne la sensation d’être nous-même déjà sur la piste du cabaret au lieu de le contempler de loin. 

Les lignes montantes du parquet accentuent cette sensation, créant une distorsion en rupture avec le réalisme qui engendre un effet de mouvement et de déséquilibre qui nous embarque dans la danse.

Au fond la masse sombre des spectateurs véhiculent le succès et la frénésie du lieu tout en faisant ressortir par contraste la silhouette ouverte de la goulue, son jupon éclatant et son chignon bien reconnaissable, sans oublier les lampions jaunes de la fée électricité, qui permet au moulin rouge de se dissocier de ses concurrents. 
 
Par son impact et son audace , Lautrec prend diamétralement le contrepied de Jules Chéret, inventeur de l’affiche et dernier auteur des campagnes publicitaires du cabaret.
Alors que Jules Cheret représente une parisienne idéalisée, sorte de colombine politiquement correcte, Lautrec propose lui une vision engagée et crue en représentant les stars du moulin rouge tels qu’ils sont vraiment, reproduisants leurs traits, leurs gestes et leurs attributs. 
 
Et au dela du sujet, son geste même, vigoureux et mordant  rend justice à l’audace des spectacles et transmet l’énergie du lieu. 
 
Lautrec  a parfaitement compris qu’une ‘affiche est  avant tout destinée à communiquer un message clair et qu’elle doit s’imposer à l’attention des passants.
 

Il supprime donc tout détail superflu et fait disparaître les modelés et les détails au profit de simples aplats de couleur.

Grand admirateur des maîtres de l’estampe japonaise, l’artiste a en effet retenu de leurs œuvres qu’il est possible d’obtenir avec « des couleurs simples et juxtaposées, des résultats aussi francs qu’avec des couleurs nombreuses et superposées »

Il retient également leur tracé noir,  épais et dynamique qui fait jaillir les figures de la page. 

Utamaro Kitagawa
Hokusai

Le lettrage est lui aussi parfaitement étudié, maîtrisé, et participe pleinement au choc visuel.

 

Enfin, pour s’adapter au médium de la lithographie il innove et réduit volontairement le spectre des couleurs au jaune, rouge, bleu et noir. 

Et ses noirs sont extraordinaires. Pour leur apporter de la texture et de la profondeur et éviter le côté “bouché”, il retravaille ses mélanges d’encres et obtient des verts olive particulièrement profonds et vivants. 

Moyens réduits effet maximal

Ces moyens réduits : aplats de couleurs vives et contrastées cernés vigoureusement de noir créent un impact visuel très fort permettant à l’affiche d’être facilement decryptée de loin. 
 
Les lithographies de Toulouse Lautrec créent un véritable phénomène et la carrière de l’artiste est propulsée dès le lendemain de leur affichage. 

Préssentant leur valeur, des collectionneurs les décollent des murs où elles sont apposées.  
 
« Personne ne reverra plus le prodige qu’aura fait éclater, sur les murs de Paris, à la fin du siècle dernier, l’apparition des affiches de Lautrec. » « Chaque affiche nouvelle fut un nouveau coup de poing, le coup de poing qu’il fallait qu’elle fût. » écrit son ami Nathanson.
 
Si Lautrec doit une partie de son succès à ses capacités d’adaptation et ses compétences techniques pour répondre à la commande il ne le fait pas pour autant de manière calculée et distante.  

Il y est au contraire parfaitement intègre et habite totalement son sujet. 
 
Il faut dire que Lautrec est un habitué du Moulin rouge depuis son ouverture. 
Il y va déjà presque tous les soirs pour dessiner sur le vif,  irrésistiblement attiré par le monde de la fête et ce temple de l’érotisme féminin.
Toulouse Lautrec Moulin rouge

Quand l’artiste habite son sujet

Issu de la noblesse française, Henri de Toulouse Lautrec est atteint d’une maladie osseuse congénitale qui a empêché ses jambes de grandir et lui offre une dégaine particulière. 

D’1m52 seulement il marche en se dandinant courbé sur sa canne. 
Disproportionné, il souffre d’une autre disgrâce physique : une dysmorphie du crâne et des mains. 
 
Son infirmité a accélèré sa vocation :  Lui qui était passionné par les chevaux et la vitesse et voulait s’adonner à la course, la chasse et autres activités viriles de sa classe sociale, a vu enfant, s’envoler tous ses rêves.  

À son père qui lui dit un jour qu’on ne tient un cheval qu’entre ses jambes quand on est un homme, il répond qu’il en fera « de beaux et affirme que les barbouiller, c’est les tenir entre ses jambes.”
 
Car Henri dessine et peint, encore et encore. 
Enfant, Lors des longues périodes d’immobilisation liées à ses multiples opérations, il s’est réfugié dans le dessin.  

« Et dire que si j’avais eu les jambes plus longues, je n’aurais jamais fait de peinture ! » écrit- il. 
 
Diforme et nain mais d’une vitalité hors norme, il assume sa différence avec auto-dérision, résolu à laisser libre cours à sa fantaisie et à sa liberté malgré sa douleur et sa différence.
 
« Le plaisir, il n’a jamais connu d’autre maître, ce tout petit grand seigneur, de la stature des plus hauts », écrit son ami Thadée Natanson
Toulouse Lautrec pitreries
Son état de santé et son apparence physique ont aussi de lourdes répercussions psychologiques : Pour consoler son sentiment de solitude et de marginalité,  il s’abandonne avec délectation à tous les plaisirs : la bonne chère, l’alcool, les femmes. 
 

Histoires d’amour : les femmes et la peinture

Ahh les femmes.. pourvu qu’elles soient vivantes et authentiques, Lautrec les aime toutes ! 
 
Qu’elles aient un nom et fassent partie du beau monde ou de celui de la scène ,  ou qu’elles soient anonymes, simples blanchisseuses et filles de joie –, toutes le fascinent et suscitent son désir.  

Il a un appétit d’amour tel qu’il sera surnommé “mon petit priape” ou encore “la cafetière” à cause de ses érections constantes et probablement de la taille disproportionné de son pénis par rapport à ses petites jambes.
 
Entre lui et les femmes c’est une triste et sublime histoire d’amour. 
Elles le refusent presque toutes. 
Alors il les peint, c’est ainsi sans doute qu’il les tient entre ses jambes. 
Toulouse Lautrec
Bienveillant envers leurs défauts et leurs tares, amoureux du réel, Il les dessine avec une lucidité tendre et un humour mordant. 
 
“Toujours et partout la laideur à ses accents de beauté. C’est passionnant de les découvrir là où personne ne les voit” 
 
 Lautrec, fou d’amour et de désir, cherche sa propre beauté et sa propre amabilité à travers les défauts grotesques des autres. 
 
“L’amour, dit il, c’est quand l’envie vous vient qu’on ait envie de vous”. 
 

Lautrec et L’autre 

Il fréquente les maisons closes et particulièrement celle du 6, rue des Moulins où il a sa propre chambre.

Il a trouvé sa place parmi cette société marginale,  désabusée mais haute en couleur. 

Dans l’album Elles, Il y partage la vie quotidienne de ces filles et n’en omet rien :  ni leur tristesse, ni leur résignation, ni les attentes au salon, ni les visites médicales, ni leurs relations homosexuelles. 
Seuls les hommes en sont absents. 
 
Toulouse-Lautrec connaît auprès d’elles un immense bonheur, elles l’admettent dans leur intimité, le laissent travailler er le respectent autant qu’il les respecte. 
 
“Nulle part je ne me sens plus chez moi » dit il
Alors Moulin rouge, dans ce temple de la fête et de la femme, Lautrec est chez lui, 
à tous les degrés de compréhension que cette expression peut comporter. 
 
L’affiche du Moulin Rouge est donc loin d’être uniquement une réussite technique et commerciale. 

C’est la fusion d’un artiste avec son sujet. 
Et au-delà du sujet, tout en dessous du sujet, au creux du sujet, sa propre découverte. 
 
Dans son affiche, l’artiste ne cherche pas la justesse de la construction et le rendu des volumes. 
Il ne cherche ni la ressemblance ni le réalisme du lieu et des personnages mais leur caractère, leur vitalité, leur singularité 
 
il presse leur forme pour en exprimer le jus. 
leur forme que dis-je.. « le regard qu’il pose sur leurs formes. « 
 
la Goulue comme un molusque ouvert, voluptueuse, sauvage et inaccessible
Valentin, rigide et érigé comme un i, tout en angles forts et puissants et ses grosses mains lubriques prêtes à se poser sur la cambrure d’une fille ou fouiller sous ses jupons.  
Ces femmes qu’il ne peut pas toucher..
Ces mouvements libres, souples et sauvages que son corps ne peut pas danser..
Ces hommes virils dont il ne fait pas partie..
Ces tourbillons de couples enlacés…
Il les contemple, assis seul à sa table et il les dessine. 
 
“Les crayons c’est pas du bois et de la mine, c’est de la pensée par les phalanges.” écrit il. 
 
Dans la magnifique laideur de la beauté des autres, 
L‘hilarante splendeur de leur triste banalité 
et la souffrance à peine dissimulée derrière leur joie de vivre. 
L’artiste nous entraîne avec lui dans une mise en abîme vertigineuse. 

Vivre et dessiner

Le dessin est un langage d’une très grande richesse qui possède une syntaxe, une grammaire et de nombreux registres lexicaux, toute une technique complexe que les dessinateurs apprennent à manier et maîtriser au fur et à mesure de leur pratique afin de pouvoir s’exprimer. 
 
Mais le pouvoir du dessin n’est pas de recopier ce qui est visible. 
c’est de traduire ce qu’on voit, ce qu’on pense et ce qu’on ressent pour mieux aller à sa rencontre. 
 
Et si l’art se pare de mystère, d’idées abstraites, complexes et intimidantes, en réalité il n’est pas éloigné de la vie.

C’est une simple affaire de désir, de frustration, de solitude, d’émerveillement et de projection. 
 
La technique est au dessin ce que la séduction est à l’histoire d’ amour. 
Ça peut vite devenir lourd et parfaitement superflu,
Ça ne fonctionne que quand c’est sincère
Et ça n’a d’intérêt que si ça nous révèle. 

Charlotte Salvaneix 

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Aristote